L´ huile d´olive dans la culture Grecque
Le nom d’Athènes est directement lié à l’invention de l’olivier par la déesse Athéna, alors qu’elle se querellait avec à Poséidon pour savoir lequel des deux eviendrait le protecteur d’Athènes. Pour arbitrer leur litige, Zeus intervint et déclara qu’il accorderait la suprématie sur ce territoire à celui qui offrirait le cadeau le plus utile à l’humanité. Poséidon amena un cheval, robuste, rapide et capable d’alléger le labeur des hommes mais Athéna parut avec un petit rameau aux feuilles fines et de couleur vert argenté entrelacé entre ses doigts.
Poséidon savourait déjà sa victoire quand Athéna se mit à expliquer les vertus exceptionnelles de l’olivier, un arbre résistant qui pourrait vivre très longtemps et produire des fruits savoureux dont l’homme pourrait extraire un suc idéal pour sa nourriture (l’huile), qui lui donnerait des forces, cicatriserait les plaies et l’éclairerait la nuit. Zeus proclama Athéna victorieuse car elle avait offert aux citoyens le présent le plus utile et il lui accorda la domination sur toute la région.
L’olivier n’est pas seulement associé à la littérature et à la mythologie ; il a également sa place dans la vie quotidienne : ainsi, depuis la septième Olympiade, la récompense accordée aux vainqueurs des Jeux Olympiques était une couronne de rameaux d’olivier.
Chez les Grecs, l’huile d’olive faisait partie de ce qu’ils appelaient un « régime » ; mais leur ordinaire se composait aussi de pain, d’huile, de vin et de miel, parfois accompagnés de fromage, de lait, de poisson et de viande. Ils utilisaient également l’huile d’olive pour s’éclairer. L’huile d’olive entrait également dans la composition de cosmétiques et de remèdes destinés aussi bien aux hommes qu’aux animaux, car elle était réputée pour donner de l’élasticité aux tissus. Elle servait également à conserver d’autres aliments.
Nous disposons de nombreuses informations sur la culture de l’olivier et l’usage de l’huile d’olive dans la Grèce classique. Pour les Grecs, l’olivier était un arbre sacré, car il était lié à la fondation de la « polis ».
